Au secours les fêtes arrivent, j’ai peur de déraper ! (Analyse de la situation et coupage de tête aux idées reçues :-)

Tout d’abord, pas de panique ! Ce sont, certes, des moments qui se déroulent essentiellement autour de repas, de plats, d’aliments de saison … mais ce ne sont QUE des repas ; de la même manière qu’un repas dominical ou un repas d’anniversaire. Il ne sont pas plus nocifs pour la santé ! Ou bien : avancez vos arguments …

En revanche, je vous concède qu’il y a énormément d’idées reçues autour de ces repas de fête. 

Je vous détaille les  deux plus fréquentes : 

  • Ce sont des repas qui sont trop riches (trop gras, trop sucré, trop salé … tiens ça ne vous rappelle rien ? 🙂

C’est vrai … mais seulement en partie. Le foie gras, les bûches glacées, bûches pâtissières, les biscuits apéro, amuse-bouches et éventuellement le fromage sont des aliments ou plats riches. Revenons un peu à la réalité. Quelle quantité de ces denrées alimentaires consommez-vous au cours de ce repas ? Une tranche de foie gras ça fait 40g environ ; 2 morceaux de taille moyenne de fromage pèsent 50g ; une poignée de cacahuète 30g et la fameuse bûche environ 125g (= le poids d’un yaourt !!). Ces quantités vous paraissent-elles disproportionnées ? Personnellement, je ne trouve pas. Sachant que vous ne mangez pas QUE ça et TOUT ça. Relativisons donc un peu.

Par ailleurs, lors de ces repas, c’est également l’occasion de consommer des produits de saison …  qui sont catégorisés dans la case « diététique » (la pression redescend ?).

Les mollusques (huîtres, moules, escargots …), crustacés (crevettes, homard, …) et autres fruits de mer (noix de saint-Jacques) sont essentiellement riches en protéines (donc ils « calent » bien et atténuent rapidement la sensation de faim) et pauvres en matières grasses. Du coup, la seule attention à porter sera sur les matières grasses d’ajout (beurre, mayonnaise et crème).

La fameuse dinde ou le chapon … Ce sont des volailles donc des produits assez pauvres en lipides également et riche en Acides gras insaturés donc, si je fais un raccourci, en en mangeant, on protège nos artères. En plus, ces aliments contiennent aussi une bonne quantité de protéines donc si vous voulez arriver légère à la fin du repas : une petite quantité suffira. Là encore, dosez la sauce et c’est suffisant comme attention.

Les marrons. Oui, ce sont des féculents. Mais mis à part la présence d’amidon (= sucres lents selon l’ancienne classification) ils ne contiennent pas de lipides et assez peu de protéines. Donc si on les fait cuire à part de la dinde et qu’on les place en fin de cuisson dans la graisse, elles absorberont moins de gras et seront ainsi moins riches. Vous voyez, pas de panique à avoir. Faites de même avec les pommes de terre, les fèves, les crosnes, les topinambours … et tous les féculents. Dosez les lipides dans la préparation et ça ira tout seul !

Passons aux champignons, haricots verts, potiron et autres légumes. Je vous entends déjà me dire : « Là il n’y a pas de problème car ce sont des légumes. » Eh bien non. Dosez les matières grasses d’ajout car ce sont elles qui font augmenter l’addition. Par contre vous avez raison, ce sont des aliments peu énergétiques et riches en fibres donc très intéressants en ces périodes de sédentarité (aide au transit 🙂
 

  • Ce sont des repas où on mange trop, on boit trop

En effet, si vous consommez 6 plats (apéro + entrée + plat + salade + fromage + dessert) alors que d’ordinaire vous consommez un plat et c’est tout : ça fera trop et vous ne vous sentirez pas forcément confortable car n’en n’avez pas l’habitude. La « règle » est simple. Le jour du repas festif : mangez normalement. Pas de suppression de repas en anticipation car ça ne marche pas car vous avez super faim au moment de l’apéro et l’addition de cette forte intensité + le contrôle de la journée vous fera vite basculer dans la frénésie. Bilan : beaucoup de culpabilité, plus faim pour le repas et diminution du plaisir en bouche.
Donc je reprends. Vous suivez vos sensations de faim les jours précédents et le jour J pour démarrer vos prises alimentaires, comme à l’ordinaire. Par contre vous essayez de mettre dans votre assiette des portions 2 à 3 fois plus petites que ce que vous auriez fait naturellement. Vous pourrez ainsi mieux doser les quantités que vous consommez et si vous avez encore envie du plat ou que vous savez que vous ne mangerez pas du fromage, vous pourrez vous resservir. En plus, cela fera très plaisir à la personne qui a passé du temps à cuisiner. Cette attention vous aidera à arriver en fin de repas repue mais pas nauséeuse.

Pour ce qui est du vin, c’est la même chose. Servez vous ou faites vous servir des 1/2 verres. Essayez de le siroter au même rythme que ceux qui boivent des verres pleins. Et, n’oubliez pas de couper avec de l’eau (pas dans le vin mais dans un verre à côté, sinon c’est outrageant :-).

Allez, l’important c’est surtout de profiter du moment, du repas, des personnes avec qui vous êtes…

Je vous souhaite à toutes et à tous un joyeux noël !
 

Au secours les fêtes arrivent, j’ai peur de déraper ! (Analyse de la situation et coupage de tête aux idées reçues 🙂

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