Et après un saut de repas ?

La semaine dernière j’évoquais avec vous le fait que sauter un repas n’était pas un problème si vous n’aviez pas faim.

On m’a entre temps fait la remarque suivante :

« Si je saute le petit déjeuner le dimanche matin, parce que je me lève à midi, je commence à avoir très faim vers 16h. Déjà je ne sais pas trop quoi manger et surtout si je mange à 16h alors je n’ai plus faim avant 23h, bref je suis totalement décalée : que faire ? »

Pour faire simple : aucun problème. Mangez ce qui vous fait envie à 16h, que ce soit un semblant de petit déjeuner parce que vous êtes plutôt « sucré » ou un déjeuner si vous préférez le salé. Il est 16 heures : et alors ? Mangez à votre faim (et pas plus). Votre diner sera à 23h ? Là encore, c’est peut-être inhabituel pour vous mais en aucun cas un problème. Mangez de nouveau les quantités qui vous font envie (mais pas plus) en ayant éventuellement en tête que vous n’avez pas besoin d’un apport énergétique énorme vu que vous allez vous coucher dans peu de temps.

Je suis persuadée que lundi matin au réveil vous aurez repris naturellement vos envies habituelles, et si ce n’était pas le cas, au déjeuner ça le sera.

Notre corps est bien fait et si on se donne la peine de l’écouter, il régule naturellement notre apport énergétique en fonction de ce dont il a besoin. Mangez doucement, arrêtez quand vous n’avez plus faim (ça fait des restes ? vous les re-cuisinerez autrement dans les jours qui viennent) et le rythme qui vous convient habituellement reviendra très très vite.

Pour rebondir sur mon billet de la semaine dernière : si vous sautez un repas alors que vous avez faim (genre « pas de petit dej car il est trop tard »), vous n’allez certes pas décaler vos  heures de repas, mais complètement décaler votre organisme : d’après-vous qu’est-ce qui est le mieux ?

Et après un saut de repas ?

2 commentaires sur “Et après un saut de repas ?

  1. Cela fait peu de temps que j’ai découvert votre blog et je suis en train de lire tous vos billets (J’en ai encore à lire).
    Je réagis à celui là, car je trouve que les conseils que vous donnez sont souvent plus facile à appliquer lorsqu’on vit seul(e). Or souvent nous avons une famille qui nous impose des règles. Pour un jeune qui se réveillerait à midi, sa famille passerai à table alors qu’il se lève et qu’il n’a pas forcément faim.
    En admettant qu’il décide de ne pas manger le midi et qu’il se fasse un repas à 16h. Le soir sa famille va à nouveau faire un repas, mais pas à 23h.
    De même lorsqu’on est chef de famille et que l’on a des enfants qui nous réclament à manger.
    Que faire dans ces cas-là ?

  2. Marine, votre remarque est très pertinente. Travaillant à Paris, mes patients sont en majorité des célibataires et des jeunes couples sans enfants ou avec des très jeunes enfants… puis des retraités aussi, mais il est vrai que j’ai assez peu de familles avec enfants et ados. Naturellement j’ai donc tendance à plus parler des sujets qui – je le sais – intéressent la majorité de mes patients.

    Néanmoins l’équilibre alimentaire dans les familles est un sujet extrêmement important et j’essaierai d’y faire une place un peu plus importante dans des prochains billets.

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